jeudi 5 septembre 2013

Recherche du local à Chiang Maï

Un petit post pour vous tenir informés de mon installation en Thaïlande. Si vous avez pour objectif de partir vivre à l'étranger, soit il vous faut avoir de très bonnes relations pour vous aider à vous implanter, soit il faut vous armer d'un courage exemplaire. J'ai enfin pu trouver grâce au cousin de ma femme un magasin de fourniture de matières premières pour les pâtissiers dans ma ville. Il y a bien un équivalent de Métro qui s'appelle Makro mais ils ne fournissent qu'un type de farine (pas prévu pour la viennoiserie), pas de levure fraîche, etc. Donc flippant quand vous voulez faire de la bonne pâtisserie professionnelle. En parallèle, j'étais entrer en contact avec un boulanger à Bangkok qui a pu m'aiguiller sur la qualité des matières premières thaïes et de ce que lui utilise. Je pense que c'est primordial pour tout départ à l'étranger. Trouver une bonne âme qui vous renseigne. Ensuite, pour le local, on a cherché par nous-mêmes mais beaucoup de transactions de locaux ne se font pas comme en France. Là-bas, c'est le bouche-à-oreilles qui marche. Même si le local est désaffecté, il n'y aura pas forcément de panneau indiquant qu'il est à louer même si c'est bien le cas. Donc, là encore, il faut avoir des relations, entre en contact avec le voisinage pour savoir ce qu'il en est et qui on peut contacter ou alors trouver des agents immobiliers au courant. Ici, les agents immo sont très rares et on ne passe pas forcément par eux. Alors c'est le système D. Inutile de vous dire qu'il faut donc parfaitement maîtriser la langue locale. Pour ma part, c'est ma femme qui gère ça à merveille avec son père même si cela me frustre de ne pas pouvoir tout gérer de A à Z. Pour le moment, on a dû visiter une 20 aine de locaux. Sur le lot, seuls 2 nous plaisent par rapport à la situation et au local en lui-même. Les 2 sont dans des quartiers touristiques. L'un est dans un hôtel, l'autre est un resto. Le dernier a un potentiel énorme mais ils nous demandent des frais de cession que nous ne sommes pas disposés à payer. Ce n'est pas énorme (7500€) mais c'est du matériel vétuste, bon à jeter. Pourquoi payer pour ça ? Je pense que cela va faire clapoter le projet. Le premier est bien, situé dans un hôtel du night bazaar, il me permettrait de préparer les petits-dej puis les repas des clients et des gens qui passent dans le coin. Pour l'instant, le petit-dej c'est une tranche de pain de mie et un café. Tout est à faire. Il y a très peu de restos et les passants demandent régulièrement à l'accueil où ils peuvent se restaurer. Donc je pense qu'il y a du potentiel aussi. On devrait en voir un 3e mais je suppose qu'il y a de gros frais de cession étant donné la beauté du lieu et du mobilier... Bref, j'espère trouver vite fait pour mettre la main à la pâte. On a déjà plusieurs boutiques qui aimeraient qu'on les ravitaille en pâtisserie. On a même un contact d'une personne qui aimerait qu'on approvisionne ses 7 hôtels. C'est encore en projet pour lui donc ce n'est pas pour tout de suite mais ce serait super pour nous. Il voulait plutôt m'embaucher mais ce n'est pas rentable pour moi. Voilà où j'en suis pour le moment. Je posterai des photos du local avant travaux et après travaux quand je l'aurais trouvé. Bonne nuit ! Enfin, bon après-midi pour vous...

3 commentaires:

  1. Bonjour Grégory,

    Je viens de tomber sur votre blog et il est génial. En effet, j'ai terminé mon Master en marketing l'année dernière et je suis parti 6 mois à l'étranger par la suite avant de me lancer définitivement dans la vie active. Et là coup du destin où je ne sais mais l'envie de bosser dans un service marketing d'une grande boite ne m'attire plus trop...et surtout une envie est venue lors de mon voyage à Melbourne: ouvrir un salon de thé avec des pâtisseries faites maison chaque jour. En effet, j'ai été dans un lieu identique à Melbourne et j'en suis tombée amoureuse. Cela me rappelait complètement le salon de thé où ma grand-mère et moi nous rendions quand j'étais petite. Un merveilleux souvenir de senteurs, de goûts et d'ambiance où l'on passait des heures à bouquiner. Bref cette envie ne sort plus de ma tête depuis quelques mois maintenant. Alors je me suis dis pourquoi pas ne pas ouvrir ce fameux salon de thé et embaucher un pâtissier mais là je me dis qu'il y aura forcément une frustration de ne pas aller au bout des choses, de ne pas inventer mes propres créations, etc... J'en viens donc au fait que je suis en train de chercher des formations pour adulte en reconversion. Étant actuellement à Bangkok, je compte essayer de trouver une pâtisserie à mon retour sur Paris voulant bien me prendre en stage quelques semaines afin d'être sûre de ma décision. Enfin bon tout ça pour dire que mon ami et moi prenons un vol pour Chiang Maï demain et je me dis que le monde est petit. Dommage que vous ne soyez pas encore installé sinon je serais venu avec GRAND plaisir déguster vos pâtisseries. En effet, grosse frustration à ce niveau depuis le début de notre voyage...En tout cas merci encore pour votre blog qui me donne le sourire et qui me pousse à me dire que tout est possible quand on s'en donne les moyens. Bonne chance pour votre installation et désolé pour le roman :)

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    1. Bonjour Maïté,
      Effectivement, il y a plein de points communs dans ce que l'on a fait ou allons faire.
      Vous êtes en Thaïlande actuellement. Ce pays est génial, n'est-ce pas ?
      Si vous souhaitez vous installer à Melbourne, j'aurais 3-4 petits conseils :
      1/ il vous faut beaucoup d'argent de côté. Par exemple, la Thaïlande est un pays où tout est accessible. Mais même si rien n'est cher comparé à la France, je suis déjà à 50 000€ d'investissement et ce n'est pas fini. Je pensais à l'origine que 30 000€ suffirait. Alors qu'en est-il de l'Australie ?
      2/ Il faut absolument avoir affaire à un avocat Australien qui vous aidera dans l'administration locale. Ici, c'est un enfer tellement les lois sont complexes et changeantes.
      3/ ne vous laissez pas démoraliser ni par les autres professionnels "classiques" qui vous diront qu'on ne peut pas devenir pro en 6 mois de formation et efficace, ni par votre entourage.
      4/ trouvez des contacts français boulangers ou pâtissiers qui se sont déjà installés à Melbourne et qui vous donneront gentiment leurs contacts de fournisseurs et leurs adresses.

      En tout cas, tenez-moi informé et bon courage pour la suite !
      Greg

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  2. Bonjour Greg,

    Votre blog est très intéressant et nous interpelle avec mon mari, car nous avons le même parcours, mais en sens inverse en quelque sorte.

    Nous sommes un couple de français installés depuis 4 ans sur Chiang Mai. J'étais, comme vous, dans le secteur du Marketing, et nous avons décidé de tout quitter il y a 4 ans pour ouvrir notre restaurant sur Ratchawithi road. Restaurant que nous avons revendu il y a un an.

    Nous quittons la Thaïlande en décembre afin de... préparer le CAP Pâtissier sur Paris et par la suite s'installer en Nouvelle-Zélande.

    Nous aimerions vous rencontrer afin d'échanger sur nos expériences respectives, si cela vous dit et si vous êtes disponibles.

    Vous pouvez nous contacter sur toutunvoyage@gmail.com

    Au plaisir de vous rencontrer,

    Guillaume et Christelle

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